Avoir accès à Internet (ou à la copie locale des miroirs Mageia 3)
Une machine virtuelle Mageia (ou récupérer l'image OVA fabriquée) en pont ou en NAT.
Avoir Virtualbox installé sur son PC
Avoir à disposition le script d'ajout de miroir local (si dans 1. la copie locale est utilisée) / Ou un accès à Internet
Préparer la VirtualBox
Pour ceux qui n'ont pas de Mageia :
Distribuer la machine virtuelle.
Montrer comment importer. (Réinitialiser l'adresse MAC ! )
Ajouter processeurs nb de processeurs physiques /2.
Mettre ~2Go de RAM à la machine, pas plus de 50 % de la RAM.
Être en interface par pont sur la carte Ethernet.
Une fois la machine virtuelle importée, la démarrer.
Clic droit sur le net applet, Configurer le réseau. Filaire (Ethernet) => Suivant tout le temps.
Choix de la distribution
Mageia :
Personnel : J'utilise Mageia depuis sa sortie, et Mandriva depuis 2008.
Les dépôts Mageia sont en train de s'approvisionner il manque des logiciels
Les choix de Mageia sur les versions stables : Ne faire que les mises à jour "importantes"
Rappel sur les commandes RPM et URPM
RPM : RPM Package Manager
Système de gestion de paquets, utilisés par certaines distributions GNU/Linux : Mageia, CentOS, OpenSUSE, Fedora
Commandes RPM = les mêmes.
A noter que RPM ne gère pas les dépendances.
rpm -i : installer
rpm -e : supprimer
rpm -U : mettre à jour
-vh : En mode verbeux, et avec une barre de progression.
rpm -E %{macro} : donne la valeur de la macro ( rpm -E %{_lib} )
URPM : User RPM
Mageia utilise URPM (hérité de Mandriva, utilisé aussi dans ROSA et OpenMandriva)
Fedora utilise YUM, et OpenSuse utilise zypper.
Les commandes essentielles :
urpmi => Installation et Mise à jour
urpmq => Recherche
urpme => Suppression
Concept de build : RPM, SRPM
Un RPM, c'est un paquetage binaire ou métapaquetage.
Le métapaquetage : Le plus simple, suite de dépendances.
Un paquetage binaire est un fichier qui contient tous les fichiers appartenant à une certaine application (ou bibliothèque). Un peu à la manière d'une archive TAR (ou ZIP). Mais le paquetage n'est pas seulement une archive (compressée), il contient aussi des scripts de contrôle. Ces scripts sont lus, exécutés et stockés lors de l'installation locale du RPM. Ils gèrent l'installation, la désinstallation, les contrôles d'état, les dépendances etc.
Un SRPM, c'est un paquetage source.
Un paquetage source contient le code source de l'application, les éventuels patchs, et le fichier SPEC.
Ce qu'il faut comprendre
La création d'un paquet binaire consiste à compiler le programme sur une machine, à partir du code source. Nécessite bien souvent de connaître le langage de programmation. Google est notre ami sinon.
On y applique parfois des patchs.
On en produit un fichier RPM.
Compilation = long + chercher les dépendances etc...
Avantage du RPM, apporter à l'utilisateur un paquet tout fait, qui s'installe rapidement.
Attention : Si compile sur machine 32bits, c'est un RPM 32bits généré. (Idem 64bits). Impossible de faire des RPM32 sur PC 64bits (mais dépendances 32bits OK). Sauf paquets noarch.
Installer les prérequis
Besoin de plusieurs outils :
rpm et urpmi : Logique pour faire des paquets mais déjà installé par défaut.
rpm-build : Contient les scripts et exécutables pour compiler des paquets RPM.
rpm-sign : Sert à signer ses paquets RPM
rpmlint et rpmlint-mageia-policy : Vérificateur de paquets RPM
rpmdevtools : Outils de développement RPM
Se déconnecter de root, car pas besoin de droits root pour compiler.
~/rpmbuild/BUILDROOT : émulation du / pour compiler les paquets (Fake-root)
~/rpmbuild/BUILD : dossier où se fait la compilation des sources.
~/rpmbuild/RPMS : contient les répertoires, un par architecture, qui contiendront les paquetages binaires générés.
~/rpmbuild/RPMS/i586 : le répertoire où seront stockés les paquetages binaires 32bits.
~/rpmbuild/RPMS/x86_64 : le répertoire où seront stockés les paquetages binaires 64bits.
~/rpmbuild/RPMS/noarch : le répertoire où seront stockés les paquetages binaires indépendants de l'architecture du processeur (Exemples thèmes, fond d'écran...)
~/rpmbuild/SOURCES : contient les fichiers sources (par exemple monpaquetage.tar.bz2 ).
~/rpmbuild/SPECS : contient les fichiers spec que nous devons écrire.
~/rpmbuild/SRPMS : RPM sources après la construction. (pas d'architecture)
Cet exemple marque certains fichiers comme étant seulement de l'utilisation des langues particulières, telles que pl pour le texte polonais et fr pour le texte français.
On relance la compilation
rpmbuild -ba smplayer.spec
PAQUET : pigz (avec patch)
On télécharge la source sur le site : pigz-2.3.tar.gz
/var/cache/urpmi/rpms/coagul-vide-1-2.mga4.x86_64.rpm: Media sans clé (OK ((none)))
Voulez-vous continuer l'installation ? (o/N)
Pour cela, il suffit de mettre sa clé publique dans le dossier media_info, et que son nom soit pubkey :
[adrien@localhost sshfs]$ ls -c1 media_info/
pubkey
changelog.xml.lzma
files.xml.lzma
hdlist.cz
info.xml.lzma
MD5SUM
synthesis.hdlist.cz
La clé s'importe quand le dépôt est ajouté.
Si on a déjà configuré notre dépôt et que la clé publique n'était pas présente, le premier paquet à installer nous donnera le message d'avertissement, mais importera la clé au passage.
On peut vérifier que la clé est bien importée dans la Mageia locale :
rpm -qa gpg-pubkey* --last
gpg-pubkey-cc3c29b3-53493ec2 sam. 12 avril 2014 15:58:56 CEST
gpg-pubkey-80420f66-4d4fe123 lun. 07 avril 2014 15:06:07 CEST
En fonction de la date d'ajout, on regarde le détail de la clé GPG et on retrouve bien notre clé :
rpm -qi gpg-pubkey-cc3c29b3-53493ec2 | more
Name : gpg-pubkey
Version : cc3c29b3
Release : 53493ec2
Architecture: (none)
Install Date: sam. 12 avril 2014 15:58:56 CEST
Group : Public Keys
Size : 0
License : pubkey
Build Date : sam. 12 avril 2014 15:25:22 CEST
Build Host : localhost
Relocations : (not relocatable)
Packager : Adrien D <aaaaadrien@hotmail.ca>
Summary : gpg(Adrien D <aaaaadrien@hotmail.ca>
Description :
Pour les fous de la ligne de commande, qui veulent aller plus vite que taper la référence de la clé GPG :