Installer Gentoo facilement (OpenRC)
Table des matières
Gentoo est une distribution GNU/Linux sympathique, conçue pour être optimisée pour le matériel de l'utilisateur. Tous les programmes sont donc compilés à partir du code source.
Gentoo utilise le gestionnaire de paquets Portage.
Calculate Linux dont je parle beaucoup sur ce site est basé sur Gentoo, mais est plus "facile" d'emploi
Ce tutoriel traite les cas d'installation en mode :
- BIOS ou UEFI
- Partition standard ou LVM
Ce guide est un résumé du Handbook officiel ( https://wiki.gentoo.org/wiki/Handbook:AMD64 ) en français, et avec mes astuces.
Ce tutoriel traite de l'installation avec OpenRC.
Pour installer Gentoo avec systemd : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-systemd
Dans un premier temps, il est nécessaire de télécharger l'ISO d'installation disponible ici :
Vérifier que la machine dispose du réseau, surtout d'Internet.
Disposer d'une deuxième machine avec un client SSH est un plus (le copier coller sera plus facile)
Graver sur une clé USB l'image ISO avec la méthode que vous utilisez habituellement.
Sur l'invite de commande boot: valider en appuyant sur Entrée.
Le Live CD charge les modules et démarre.
On est invité à sélectionner la disposition du clavier. Pour le français, saisir 18 (fr).
Le chargement est terminé lorsque le prompt livecd ~ # s'affiche.
Si le clavier n'est pas en français :
On vérifie que nous disposons bien d'une IP :
Si besoin, demander une IP à notre serveur DHCP :
Dans le cas d'une interface wi-fi, on pourra utiliser l'outil semi-graphique
On teste la connexion à internet (Ctrl+C pour annuler) :
On démarre le service ssh :
Et on initialise le mot de passe root :
On se connecte depuis un autre PC sur notre Gentoo :
Ce sera plus facile pour faire du copier/coller.
Il existe plusieurs manières de partitionner son disque, avec des outils différents.
On va utiliser cfdisk, il est plus "facile" à utiliser que fdisk.
Si le disque est vierge et qu'on doit sélectionner un label (Table de partition) :
- En UEFI : Sélectionner gpt
- En BIOS : Sélectionner dos
Partitionner à sa guise, dans ce tutoriel, on va faire :
Avec cfdisk, la créer les partitions :
Pour la partition EFI, si vous n'en aviez pas, sélectionnez bien le type EFI System (ce qui appose le flag boot et esp).
Ce qui me donne avec la commande fdisk ce résultat au final :
On formate les partitions :
On monte la partition racine dans/mnt/gentoo :
Dans le cas UEFI, monter aussi la partition FAT32 dans /boot/EFI.
Si vous avez une partition /boot séparée, montez-la d'abord !
On créé les points de montage des autres partitions et on monte celles-ci dans leurs dossiers respectifs (exemple avec /home sur /dev/sda3)
Je vais créer mon fichier swap de 2Go et on positionne les bons droits :
On formate le swap :
On active le swap :
Le site de Gentoo propose les liens vers les "stage 3" de chaque architecture. Prendre celle qui convient le mieux.
Se rendre dans la future racine de notre système :
On récupérera le stage3 depuis le site de Gentoo : https://www.gentoo.org/downloads/
Plusieurs stage3 sont à notre disposition :
- stage3-amd64-openrc : Stage 3 OpenRC (serveur)
- stage3-amd64-desktop-profile-openrc : Stage 3 OpenRC (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique
Dans ce tutoriel, je pars sur stage3-amd64-openrc.
On télécharge avec wget :
Extraire ensuite l'archive :
On édite le fichier make.conf pour lui ajouter quelques options supplémentaires.
Le fichier /etc/portage/make.conf est le fichier de configuration dans lequel on va définir les variables de notre future installation (nombre de coeurs, carte vidéo, périphériques d'entrée, langue, choix des variables d'utilisation, etc... )
On peut d'abord vérifier que les variables concernant la compilation sont :
On peut affiner plus l'optimisation de GCC, plus d'infos ici suivant le matériel : https://wiki.gentoo.org/wiki/Safe_CFLAGS
Voici un exemple de variables à définir (adaptez suivant les commentaires) :
On sélectionne un miroir proche qu'on ajoute dans le make.conf :
On configure ensuite les dépôts en créant le dossier repos.conf :
Puis on copie le fichier de config du dépôt Gentoo dans le futur système :
Dans un premier temps, on copie le fichier de résolution de noms DNS du live dans la future arborescence :
On monte ensuite les pseudo systèmes de fichiers proc et dev et sys dans /mnt/gentoo :
On change l’environnement du live pour basculer vers l'environnement final. Pour cela on chroot le système :
On met à jour des variables d'environnement :
Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, on peut ajouter un repère à notre prompt pour bien distinguer que l'on est en chroot :
On va maintenant télécharger et extraire l'arbre de portage (la dernière version). C'est la liste de tous les logiciels disponible sous Gentoo :
L'opération prend un petit peu de temps.
Ensuite, on va sélectionner son profil.
Lister les profils via :
Par défaut le profil sélectionné est celui avec une étoile et correspond à l'archive stage3 téléchargée précédemment.
Pour une archive OpenRC (non desktop), au moment de la mise à jour ce ce tuto :
Si on souhaite changer de profile, on peut en sélectionner un autre avec son numéro :
On peut également "améliorer" la compilation en mentionnant les FLAGS que le CPU sait traiter.
Bien que la variable s'appelle CPU_FLAGS_X86, elle concerne le 32 bits (x86) et 64 bits (amd64) .
Installer app-portage/cpuid2cpuflags :
Exécuter la commande :
Chez moi elle renvoie :
Ajouter la variable dans le make.conf CPU_FLAGS_X86 et les flags utilisables par votre CPU, ce qui fait chez moi :
On pourra affiner l'option -march=native par un autre paramètre
Installer resolve-march-native :
Exécuter la commande :
Chez moi elle renvoie :
Ensuite adapter le make.conf suivant votre cas en remplaçant la valeur de l'option -march :
Si plus tard on ne veut pas s'embêter avec les licences et qu'on se fiche d'avoir des logiciels propriétaires (c'est mon cas) on autorise tout dans le fichier package.licence :
Gentoo met à disposition des paquets binaires depuis décembre 2023.
Pour les configurer et les utiliser, consulter cet article : https://www.linuxtricks.fr/wiki/gentoo-parametrer-les-depots-binaires
Une fois le profil sélectionné et le make.conf personnalisé, on peut faire une mise à jour du world avant de continuer :
Les paquets seront mis à jour et ceux dont les USE sont modifiés seront recompilés.
Les locales, ce sont la langue et l'encodage du système. Configurer tout cela pour du français :
Mettre ceci pour du français compatible UTF-8 :
On génère les locales :
On liste ensuite les locales disponibles :
Et on sélectionne le Français :
On configure la disposition du clavier pour la console TTY :
Modifier la ligne keymap ainsi pour disposer d'un clavier AZERTY :
On met à jour l'environnement :
Vu que nous sommes sur Paris en France, configurons ainsi le fuseau horaire :
Et on configure le paquet timezone-data :
Editer le fichier fstab pour renseigner les partitions et leur point de montage :
Exemple :
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Ensuite, on installe grub2 :
Une fois grub installé, on l'installe sur MBR du disque système :
La configuration sera générée avec installkernel (paragraphe suivant)
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Ensuite, on installe grub2 :
Une fois grub installé, on installe les fichiers dans la partition EFI :
La configuration sera générée avec installkernel (paragraphe suivant)
---- installkernel ---
Grâce à installkernel, au moment de l'installation du kernel, l'initrd sera automatiquement créé et la configuration de grub générée.
On active les USE dracut et grub :
On install ensuite l'outil :
Si notre gentoo est installée en LVM, on active de manière globale le USE lvm dans notre fichier make.conf :
On installe le paquet lvm2
On démarre le service lvm et on l'ajoute au boot :
Il est nécessaire de générer un initramfs. Sans cela, le système ne démarrera pas. (on verra plus bas).
On peut aussi installer linux-firmware, si on a du matériel spécifique (dans tous les cas, ça ne mange pas de pain) :
Installer les sources du noyau :
On peut aussi installer les paquets pciutils et usbutils contenant les outils lspci et lsusb :
On créé le lien symbolique /usr/src/linux. D'abord on liste les kernels :
La réponse au moment de l'édition du tuto :
On sélectionne le noyau :
On se rend dans les sources :
On nettoie les sources :
Pour partir sur un noyau minimaliste, on pourra générer une configuration basique :
On règle les options du noyau :
Sauvegarder le fichier .config.
On compile le noyau (mettez comme valeur à "j" le nombre de CPU, retourné par la commande nproc) :
On installe les modules :
Puis on installe le noyau :
On marque dracut installé manuellement (dépendance de installkernel) :
Si on ne veut pas s'embêter à compiler le noyau, on peut installer un kernel Gentoo précompilé avec les patchs de Gentoo.
Le initramFS sera généré automatiquement.
Pour cela, on installera simplement le paquet gentoo-kernel-bin :
Et voilà !
On pourra par la suite compiler le noyau avec sa propre configuration comme illustré dans le cas 1 juste au dessus.
A noter que si on veut regénérer le initramfs, on pourra utiliser la commande :
On configure le nom d'hôte de la machine en l'écrivant dans le fichier /etc/hostname :
On peut aussi configurer à notre guise le fichier hosts :
Exemple :
Marquer comme installé manuellement netifrc :
Pour configurer une IP fixe, repérer le nom de l'interface réseau avec
Ensuite, on édite a configuration de l'interface réseau (je prends un exemple avec le nom enp12s0) :
Ajouter la configuration du réseau. Voici un exemple sur mon serveur :
Si on veux utiliser les IP dynamique, il faut installer un client DHCP :
Repérer le nom de l'interface réseau avec
Ensuite, on édite a configuration de l'interface réseau (je prends un exemple avec le nom enp12s0) :
Ajouter une ligne (ou l'éditer) de la configuration du réseau pour indiquer qu'on utilise DHCP :
Si on a utilisé le Wi-Fi avec le live, penser à installer wpa_supplicant
Ajouter le réseau et la clé associée dans la config du système :
Il ne faut pas oublier de démarrer le service la prochaine fois :
Pour activer la carte réseau au démarrage, il suffit de créer un lien symbolique du service réseau avec le nom de l'interface
Puis on active ce service au démarrage :
N'oublions pas le plus important, le mot de passe root !
N'oublions pas de lancer le service SSH au boot, s'il s'agit d'un serveur :
On pourra configurer à notre guise le serveur SSH en éditant le fichier de config :
On ne va pas se promener sur notre nouveau système en root non ?
Pour cela, il faut ajouter un utilisateur au moins :
Voici une brève descriptions des groupes plutôt utiles :
Exemple :
Ne pas oublier d'initialiser le mot de passe via la commande passwd à notre utilisateur créé.
Exemple :
Vérifier que la configuration de GRUB ait bien été générée :
Si ce n'est pas le cas, regénérer la configuration :
On sort du chroot :
On supprime les fichiers précédemment téléchargés :
On revient à la racine du live CD et on démonte tout ce dont on a plus besoin :
On reboot :
On enlève le live USB.
Voila Gentoo est installée
On installe rsyslog et logrotate :
On démarre le service au boot :
On installe cron :
On démarre le service au boot :
Si on le souhaite, on peut installer le service NTP via chrony pour synchroniser l'horloge automatiquement via le réseau :
On démarre le service :
On l'ajoute au démarrage de la machine :
Le fichier de config par défaut est suffisant juste pour le client NTP.
Installons quelques outils pratiques autour de portage :
Quelques outils d'autocomplétion bash :
Quelques outils pratiques :
On peut aussi installer eix pour la recherche rapide de paquets et d'autres outils agréables à utiliser :
On peut configurer la mise à jour de la base eix au même moment que emerge --sync
Pour cela, on peut créer un script qui appelle les commandes eix-associées après l'exécution de emerge --sync
Créer le dossier /etc/portage/postsync.d s'il n'existe pas
Créer un script :
Voici ce que j'ai développé :
On rend le script exécutable évidemment :
Le prochain emerge --sync appellera ce script automatiquement pour exécuter les commandes adéquates
Si on veut installer un environnement de bureau, retrouvez la suite dans un second article ici : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-environnement-de-bureau
- Introduction
- Avant installation
- Partitionnement
- Installer les fichiers d'installation de Gentoo
- Configuration essentielle avant le chroot
- Installer le système de base
- Copie des informations DNS
- Montage et chroot
- Portage
- Configurer le profile
- Optimisation de la compilation (Facultatif)
- Problème des logiciels non-libres (Facultatif)
- Dépôts binaire (Facultatif)
- Mise à jour du world
- Locales
- Configurer le fuseau horaire
- Fichier fstab
- Installer le chargeur d'amorçage
- Cas UEFI
- Configurer le kernel
- Définir le nom d'hôte
- Configuration du réseau
- Définir un mot de passe root
- Configuration finale
- Finalisation de l'installation du système
- Outils et services de base (Facultatif)
- Installer un environnement de bureau
Introduction
Gentoo est une distribution GNU/Linux sympathique, conçue pour être optimisée pour le matériel de l'utilisateur. Tous les programmes sont donc compilés à partir du code source.
Gentoo utilise le gestionnaire de paquets Portage.
Calculate Linux dont je parle beaucoup sur ce site est basé sur Gentoo, mais est plus "facile" d'emploi
Ce tutoriel traite les cas d'installation en mode :
- BIOS ou UEFI
- Partition standard ou LVM
Ce guide est un résumé du Handbook officiel ( https://wiki.gentoo.org/wiki/Handbook:AMD64 ) en français, et avec mes astuces.
Ce tutoriel traite de l'installation avec OpenRC.
Pour installer Gentoo avec systemd : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-systemd
Avant installation
Obtenir le média d'installation
Dans un premier temps, il est nécessaire de télécharger l'ISO d'installation disponible ici :
- Gentoo 64bits : http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/autobuilds/ ou chez Esslingen http://ftp-stud.hs-esslingen.de/pub/Mirrors/gentoo/releases/amd64/autobuilds/
- Gentoo toutes architectures : Se rendre directement sur la page officielle de Gentoo et choisir la bonne ISO https://www.gentoo.org/downloads/
Prérequis
Vérifier que la machine dispose du réseau, surtout d'Internet.
Disposer d'une deuxième machine avec un client SSH est un plus (le copier coller sera plus facile)
Préparer l'installation
Graver sur une clé USB l'image ISO avec la méthode que vous utilisez habituellement.
Sur l'invite de commande boot: valider en appuyant sur Entrée.
Le Live CD charge les modules et démarre.
On est invité à sélectionner la disposition du clavier. Pour le français, saisir 18 (fr).
Le chargement est terminé lorsque le prompt livecd ~ # s'affiche.
Si le clavier n'est pas en français :
Code BASH :
loadkeys fr
On vérifie que nous disposons bien d'une IP :
Code BASH :
ip a
Si besoin, demander une IP à notre serveur DHCP :
Code BASH :
dhcpcd
Dans le cas d'une interface wi-fi, on pourra utiliser l'outil semi-graphique
Code BASH :
net-setup
On teste la connexion à internet (Ctrl+C pour annuler) :
Code BASH :
ping -c2 linuxtricks.fr
Configurer l'accès distant ssh
Sur la machine locale
On démarre le service ssh :
Code BASH :
/etc/init.d/sshd start
Et on initialise le mot de passe root :
Code BASH :
passwd
Sur la machine distante
On se connecte depuis un autre PC sur notre Gentoo :
Code BASH :
ssh root@Ip_machine
Ce sera plus facile pour faire du copier/coller.
Partitionnement
Il existe plusieurs manières de partitionner son disque, avec des outils différents.
On va utiliser cfdisk, il est plus "facile" à utiliser que fdisk.
Code BASH :
cfdisk
Si le disque est vierge et qu'on doit sélectionner un label (Table de partition) :
- En UEFI : Sélectionner gpt
- En BIOS : Sélectionner dos
Partitionner à sa guise, dans ce tutoriel, on va faire :
- une partition EFI de 100Mo
- une partition racine de 70Go
- une partition /home du reste
- un fichier de 2Go pour le swap : /swap
Avec cfdisk, la créer les partitions :
Code BASH :
Disk: /dev/sda Size: 238.47 GiB, 256060514304 bytes, 500118192 sectors Label: gpt, identifier: 39E9351F-D279-E74C-B075-EB2017B341BE Device Start End Sectors Size Type >> /dev/sda1 2048 206847 204800 100M EFI System /dev/sda2 206848 147007487 146800640 70G Linux filesystem /dev/sda3 147007488 500117503 353110016 168.4G Linux filesystem [ Delete ] [ Resize ] [ Quit ] [ Type ] [ Help ] [ Write ] [ Dump ]
Pour la partition EFI, si vous n'en aviez pas, sélectionnez bien le type EFI System (ce qui appose le flag boot et esp).
Ce qui me donne avec la commande fdisk ce résultat au final :
Code BASH :
fdisk -l
Code :
Disk /dev/sda: 238.47 GiB, 256060514304 bytes, 500118192 sectors
Disk model: OCZ-VERTEX4
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: gpt
Disk identifier: 39E9351F-D279-E74C-B075-EB2017B341BE
Device Start End Sectors Size Type
/dev/sda1 2048 206847 204800 100M EFI System
/dev/sda2 206848 147007487 146800640 70G Linux filesystem
/dev/sda3 147007488 500117503 353110016 168.4G Linux filesystem
On formate les partitions :
Code BASH :
mkfs.fat -F32 /dev/sda1 mkfs.ext4 /dev/sda2 mkfs.ext4 /dev/sda3
On monte la partition racine dans/mnt/gentoo :
Code BASH :
mount /dev/sda2 /mnt/gentoo
Dans le cas UEFI, monter aussi la partition FAT32 dans /boot/EFI.
Si vous avez une partition /boot séparée, montez-la d'abord !
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/boot/EFI mount /dev/sda1 /mnt/gentoo/boot/EFI
On créé les points de montage des autres partitions et on monte celles-ci dans leurs dossiers respectifs (exemple avec /home sur /dev/sda3)
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/home mount /dev/sda3 /mnt/gentoo/home
Je vais créer mon fichier swap de 2Go et on positionne les bons droits :
Code BASH :
dd if=/dev/zero of=/mnt/gentoo/swap bs=1G count=2 chmod 600 /mnt/gentoo/swap
On formate le swap :
Code BASH :
mkswap /mnt/gentoo/swap
On active le swap :
Code BASH :
swapon /mnt/gentoo/swap
Installer les fichiers d'installation de Gentoo
Stage 3 : Le système
Le site de Gentoo propose les liens vers les "stage 3" de chaque architecture. Prendre celle qui convient le mieux.
Se rendre dans la future racine de notre système :
Code BASH :
cd /mnt/gentoo
On récupérera le stage3 depuis le site de Gentoo : https://www.gentoo.org/downloads/
Plusieurs stage3 sont à notre disposition :
- stage3-amd64-openrc : Stage 3 OpenRC (serveur)
- stage3-amd64-desktop-profile-openrc : Stage 3 OpenRC (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique
Dans ce tutoriel, je pars sur stage3-amd64-openrc.
On télécharge avec wget :
Code BASH :
wget http://url-du-stage-3-selectionne.tar.xz
Extraire ensuite l'archive :
Code BASH :
tar xvpf stage3-*.tar.xz --xattrs-include='*.*' --numeric-owner
Configuration essentielle avant le chroot
Configuration du fichier make.conf
On édite le fichier make.conf pour lui ajouter quelques options supplémentaires.
Le fichier /etc/portage/make.conf est le fichier de configuration dans lequel on va définir les variables de notre future installation (nombre de coeurs, carte vidéo, périphériques d'entrée, langue, choix des variables d'utilisation, etc... )
Code BASH :
nano -w /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf
On peut d'abord vérifier que les variables concernant la compilation sont :
Code BASH :
COMMON_FLAGS="-O2 -pipe -march=native" CFLAGS="${COMMON_FLAGS}" CXXFLAGS="${COMMON_FLAGS}"
On peut affiner plus l'optimisation de GCC, plus d'infos ici suivant le matériel : https://wiki.gentoo.org/wiki/Safe_CFLAGS
Voici un exemple de variables à définir (adaptez suivant les commentaires) :
Code BASH :
# USE flags globaux USE="" # Nombre de jobs pour compiler, 12 car 12CPU (vérifier avec la commande nproc) - Compter 2Go de RAM par job MAKEOPTS="-j12" #Langue (anciennement) LINGUAS="fr" #Langue L10N="fr" #Cartes graphiques, choisir les cartes adéquats. Garder fbdev (framebuffer) et vesa (générique) VIDEO_CARDS="fbdev vesa intel i915 nvidia nouveau radeon amdgpu radeonsi virtualbox vmware qxl" # Périphériques d'entrées utilisés (clavier souris + si affinités) INPUT_DEVICES="libinput synaptics keyboard mouse joystick wacom" # Pour ne pas avoir la compilation verbeuse EMERGE_DEFAULT_OPTS="${EMERGE_DEFAULT_OPTS} --quiet-build=y" # Permet de pouvoir compiler sereinement lorsque gentoo est en prod PORTAGE_SCHEDULING_POLICY="idle"
Sélection des miroirs
On sélectionne un miroir proche qu'on ajoute dans le make.conf :
Code BASH :
mirrorselect -i -o >> /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf
On configure ensuite les dépôts en créant le dossier repos.conf :
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf
Puis on copie le fichier de config du dépôt Gentoo dans le futur système :
Code BASH :
cp /mnt/gentoo/usr/share/portage/config/repos.conf /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf/gentoo.conf
Installer le système de base
Copie des informations DNS
Dans un premier temps, on copie le fichier de résolution de noms DNS du live dans la future arborescence :
Code BASH :
cp -L /etc/resolv.conf /mnt/gentoo/etc/
Montage et chroot
On monte ensuite les pseudo systèmes de fichiers proc et dev et sys dans /mnt/gentoo :
Code BASH :
mount -t proc /proc /mnt/gentoo/proc mount --rbind /dev /mnt/gentoo/dev mount --rbind /sys /mnt/gentoo/sys
On change l’environnement du live pour basculer vers l'environnement final. Pour cela on chroot le système :
Code BASH :
chroot /mnt/gentoo /bin/bash
On met à jour des variables d'environnement :
Code BASH :
env-update && source /etc/profile
Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, on peut ajouter un repère à notre prompt pour bien distinguer que l'on est en chroot :
Code BASH :
export PS1="[chroot] $PS1"
Portage
On va maintenant télécharger et extraire l'arbre de portage (la dernière version). C'est la liste de tous les logiciels disponible sous Gentoo :
Code BASH :
emerge-webrsync
L'opération prend un petit peu de temps.
Configurer le profile
Ensuite, on va sélectionner son profil.
Lister les profils via :
Code BASH :
eselect profile list
Par défaut le profil sélectionné est celui avec une étoile et correspond à l'archive stage3 téléchargée précédemment.
Pour une archive OpenRC (non desktop), au moment de la mise à jour ce ce tuto :
Code TEXT :
[21] default/linux/amd64/23.0 (stable) *
Si on souhaite changer de profile, on peut en sélectionner un autre avec son numéro :
Code BASH :
eselect profile set XX
Optimisation de la compilation (Facultatif)
On peut également "améliorer" la compilation en mentionnant les FLAGS que le CPU sait traiter.
Bien que la variable s'appelle CPU_FLAGS_X86, elle concerne le 32 bits (x86) et 64 bits (amd64) .
Installer app-portage/cpuid2cpuflags :
Code BASH :
emerge -av app-portage/cpuid2cpuflags
Exécuter la commande :
Code BASH :
cpuid2cpuflags
Chez moi elle renvoie :
Code :
CPU_FLAGS_X86: aes avx avx2 f16c fma3 mmx mmxext pclmul popcnt rdrand sha sse sse2 sse3 sse4_1 sse4_2 sse4a ssse3
Ajouter la variable dans le make.conf CPU_FLAGS_X86 et les flags utilisables par votre CPU, ce qui fait chez moi :
Code :
CPU_FLAGS_X86="aes avx avx2 f16c fma3 mmx mmxext pclmul popcnt rdrand sha sse sse2 sse3 sse4_1 sse4_2 sse4a ssse3"
On pourra affiner l'option -march=native par un autre paramètre
Installer resolve-march-native :
Code BASH :
emerge -av app-misc/resolve-march-native
Exécuter la commande :
Code BASH :
resolve-march-native
Chez moi elle renvoie :
Code :
-march=znver1 --param=l1-cache-line-size=64 --param=l1-cache-size=32 --param=l2-cache-size=512
Ensuite adapter le make.conf suivant votre cas en remplaçant la valeur de l'option -march :
Code TEXT :
COMMON_FLAGS="-march=znver1 -O2 -pipe"
Problème des logiciels non-libres (Facultatif)
Si plus tard on ne veut pas s'embêter avec les licences et qu'on se fiche d'avoir des logiciels propriétaires (c'est mon cas) on autorise tout dans le fichier package.licence :
Code BASH :
mkdir /etc/portage/package.license echo "*/* *" >> /etc/portage/package.license/custom
Dépôts binaire (Facultatif)
Gentoo met à disposition des paquets binaires depuis décembre 2023.
Pour les configurer et les utiliser, consulter cet article : https://www.linuxtricks.fr/wiki/gentoo-parametrer-les-depots-binaires
Mise à jour du world
Une fois le profil sélectionné et le make.conf personnalisé, on peut faire une mise à jour du world avant de continuer :
Code BASH :
emerge -avuDN @world
Les paquets seront mis à jour et ceux dont les USE sont modifiés seront recompilés.
Locales
Les locales, ce sont la langue et l'encodage du système. Configurer tout cela pour du français :
Code BASH :
nano -w /etc/locale.gen
Mettre ceci pour du français compatible UTF-8 :
Code BASH :
fr_FR.UTF-8 UTF-8
On génère les locales :
Code BASH :
locale-gen
On liste ensuite les locales disponibles :
Code BASH :
eselect locale list
Et on sélectionne le Français :
Code BASH :
eselect locale set fr_FR.utf8
On configure la disposition du clavier pour la console TTY :
Code BASH :
nano -w /etc/conf.d/keymaps
Modifier la ligne keymap ainsi pour disposer d'un clavier AZERTY :
Code BASH :
keymap="fr"
On met à jour l'environnement :
Code BASH :
env-update && source /etc/profile && export PS1="[chroot] $PS1"
Configurer le fuseau horaire
Vu que nous sommes sur Paris en France, configurons ainsi le fuseau horaire :
Code BASH :
echo "Europe/Paris" > /etc/timezone
Et on configure le paquet timezone-data :
Code BASH :
emerge --config sys-libs/timezone-data
Fichier fstab
Editer le fichier fstab pour renseigner les partitions et leur point de montage :
Code BASH :
nano -w /etc/fstab
Exemple :
Code BASH :
/dev/sda2 / ext4 defaults,noatime 0 1 /dev/sda3 /home ext4 defaults,noatime 0 2 /swap none swap sw 0 0 /dev/sda1 /boot/EFI vfat defaults 0 0
Installer le chargeur d'amorçage
Cas BIOS
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Code BASH :
nano -w /etc/portage/make.conf
Code TEXT :
GRUB_PLATFORMS="pc"
Ensuite, on installe grub2 :
Code BASH :
emerge -av sys-boot/grub
Une fois grub installé, on l'installe sur MBR du disque système :
Code BASH :
[/style]grub-install /dev/sda
La configuration sera générée avec installkernel (paragraphe suivant)
Cas UEFI
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Code BASH :
nano -w /etc/portage/make.conf
Code TEXT :
GRUB_PLATFORMS="efi-64"
Ensuite, on installe grub2 :
Code BASH :
emerge -av sys-boot/grub
Une fois grub installé, on installe les fichiers dans la partition EFI :
Code BASH :
grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=/boot/EFI
La configuration sera générée avec installkernel (paragraphe suivant)
Configurer le kernel
---- installkernel ---
Grâce à installkernel, au moment de l'installation du kernel, l'initrd sera automatiquement créé et la configuration de grub générée.
On active les USE dracut et grub :
Code BASH :
echo "sys-kernel/installkernel dracut grub" >> /etc/portage/package.use/installkernel
On install ensuite l'outil :
Code BASH :
emerge -av sys-kernel/installkernel
LVM (Si concerné)
Si notre gentoo est installée en LVM, on active de manière globale le USE lvm dans notre fichier make.conf :
Code BASH :
USE="lvm"
On installe le paquet lvm2
Code BASH :
emerge -av lvm2
On démarre le service lvm et on l'ajoute au boot :
Code BASH :
/etc/init.d/lvm start rc-update add lvm boot
Il est nécessaire de générer un initramfs. Sans cela, le système ne démarrera pas. (on verra plus bas).
linux-firmware
On peut aussi installer linux-firmware, si on a du matériel spécifique (dans tous les cas, ça ne mange pas de pain) :
Code BASH :
emerge -av sys-kernel/linux-firmware
Cas 1 Installer les sources et les compiler manuellement
Installer les sources du noyau :
Code BASH :
emerge -av sys-kernel/gentoo-sources
On peut aussi installer les paquets pciutils et usbutils contenant les outils lspci et lsusb :
Code BASH :
emerge -av sys-apps/pciutils sys-apps/usbutils
On créé le lien symbolique /usr/src/linux. D'abord on liste les kernels :
Code BASH :
eselect kernel list
La réponse au moment de l'édition du tuto :
Code :
Available kernel symlink targets:
[1] linux-6.6.47-gentoo
On sélectionne le noyau :
Code BASH :
eselect kernel set 1
On se rend dans les sources :
Code BASH :
cd /usr/src/linux
On nettoie les sources :
Code BASH :
make mrproper
Pour partir sur un noyau minimaliste, on pourra générer une configuration basique :
Code BASH :
make defconfig
On règle les options du noyau :
Code BASH :
make menuconfig
Sauvegarder le fichier .config.
On compile le noyau (mettez comme valeur à "j" le nombre de CPU, retourné par la commande nproc) :
Code BASH :
make -j12
On installe les modules :
Code BASH :
make modules_install
Puis on installe le noyau :
Code BASH :
make install
On marque dracut installé manuellement (dépendance de installkernel) :
Code BASH :
emerge --noreplace sys-kernel/dracut
Cas 2 Installer un noyau binaire
Si on ne veut pas s'embêter à compiler le noyau, on peut installer un kernel Gentoo précompilé avec les patchs de Gentoo.
Le initramFS sera généré automatiquement.
Pour cela, on installera simplement le paquet gentoo-kernel-bin :
Code BASH :
emerge -av sys-kernel/gentoo-kernel-bin
Et voilà !
On pourra par la suite compiler le noyau avec sa propre configuration comme illustré dans le cas 1 juste au dessus.
A noter que si on veut regénérer le initramfs, on pourra utiliser la commande :
Code BASH :
emerge --config sys-kernel/gentoo-kernel-bin
Définir le nom d'hôte
On configure le nom d'hôte de la machine en l'écrivant dans le fichier /etc/hostname :
Code BASH :
echo "gentoo" > /etc/hostname
On peut aussi configurer à notre guise le fichier hosts :
Code BASH :
nano -w /etc/hosts
Exemple :
Code TEXT :
127.0.0.1 gentoo.linuxtricks.lan gentoo localhost
Configuration du réseau
Marquer comme installé manuellement netifrc :
Code BASH :
emerge -av --noreplace net-misc/netifrc
IP Fixe
Pour configurer une IP fixe, repérer le nom de l'interface réseau avec
Code BASH :
ip a
Ensuite, on édite a configuration de l'interface réseau (je prends un exemple avec le nom enp12s0) :
Code BASH :
nano -w /etc/conf.d/net
Ajouter la configuration du réseau. Voici un exemple sur mon serveur :
Code BASH :
config_enp12s0="192.168.21.251/24" routes_enp12s0="default via 192.168.21.254" dns_servers="8.8.8.8"
IP Dynamique
Si on veux utiliser les IP dynamique, il faut installer un client DHCP :
Code BASH :
emerge -av dhcpcd
Repérer le nom de l'interface réseau avec
Code BASH :
ip a
Ensuite, on édite a configuration de l'interface réseau (je prends un exemple avec le nom enp12s0) :
Code BASH :
nano -w /etc/conf.d/net
Ajouter une ligne (ou l'éditer) de la configuration du réseau pour indiquer qu'on utilise DHCP :
Code BASH :
config_enp12s0="dhcp"
Wi-Fi
Si on a utilisé le Wi-Fi avec le live, penser à installer wpa_supplicant
Code BASH :
emerge -av net-wireless/wpa_supplicant
Ajouter le réseau et la clé associée dans la config du système :
Code BASH :
wpa_passphrase ssid passphraseduwifi >> /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Il ne faut pas oublier de démarrer le service la prochaine fois :
Code BASH :
rc-update add wpa_supplicant default
Activer le réseau au redémarrage
Pour activer la carte réseau au démarrage, il suffit de créer un lien symbolique du service réseau avec le nom de l'interface
Code BASH :
cd /etc/init.d ln -sv net.lo net.enp12s0
Puis on active ce service au démarrage :
Code BASH :
rc-update add net.enp12s0 default
Définir un mot de passe root
N'oublions pas le plus important, le mot de passe root !
Code BASH :
passwd
Configuration finale
Service SSH
N'oublions pas de lancer le service SSH au boot, s'il s'agit d'un serveur :
Code BASH :
rc-update add sshd default
On pourra configurer à notre guise le serveur SSH en éditant le fichier de config :
Code BASH :
nano -w /etc/ssh/sshd_config
Ajout d'utilisateurs
On ne va pas se promener sur notre nouveau système en root non ?
Pour cela, il faut ajouter un utilisateur au moins :
Code BASH :
useradd -m -G users,groupe1,group2,group3 -s /bin/bash nom_user
Voici une brève descriptions des groupes plutôt utiles :
- audio : accès autorisé aux périphériques audio
- cdrom : accès direct autorisé aux lecteurs optiques
- portage : permet d'utiliser emerge --pretend
- plugdev : permet de monter de périphériques à chaud et de les utiliser, par exemple des appareils photos : numériques ou des clés USB
- video : accès autorisé au matériel de capture vidéo et à l'accélération matérielle
- wheel : commande su utilisable
Exemple :
Code BASH :
useradd -m -G users,wheel,audio,cdrom,video,portage -s /bin/bash adrien
Ne pas oublier d'initialiser le mot de passe via la commande passwd à notre utilisateur créé.
Exemple :
Code BASH :
passwd adrien
Générer la configuration de GRUB
Vérifier que la configuration de GRUB ait bien été générée :
Code BASH :
ls -l /boot/grub/grub.cfg
Si ce n'est pas le cas, regénérer la configuration :
Code BASH :
grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
Finalisation de l'installation du système
Préparation au redémarrage
On sort du chroot :
Code BASH :
exit
On supprime les fichiers précédemment téléchargés :
Code BASH :
rm -f /mnt/gentoo/*.tar.xz
On revient à la racine du live CD et on démonte tout ce dont on a plus besoin :
Code BASH :
cd / umount -R /mnt/gentoo
On reboot :
Code BASH :
reboot
On enlève le live USB.
Voila Gentoo est installée
Outils et services de base (Facultatif)
Logs et Journalisation
On installe rsyslog et logrotate :
Code BASH :
emerge -av app-admin/rsyslog app-admin/logrotate
On démarre le service au boot :
Code BASH :
rc-update add rsyslog default
Planificateur de tâches
On installe cron :
Code BASH :
emerge -a sys-process/cronie
On démarre le service au boot :
Code BASH :
rc-update add cronie default
Service NTP
Si on le souhaite, on peut installer le service NTP via chrony pour synchroniser l'horloge automatiquement via le réseau :
Code BASH :
emerge -av net-misc/chrony
On démarre le service :
Code BASH :
/etc/init.d/chronyd start
On l'ajoute au démarrage de la machine :
Code BASH :
rc-update add chronyd default
Le fichier de config par défaut est suffisant juste pour le client NTP.
Quelques outils pratiques
Installons quelques outils pratiques autour de portage :
Code BASH :
emerge -av app-portage/gentoolkit app-portage/portage-utils app-portage/eix
Quelques outils d'autocomplétion bash :
Code BASH :
emerge -av app-shells/bash-completion app-shells/gentoo-bashcomp
Quelques outils pratiques :
Code BASH :
emerge -av sys-process/nmon sys-process/htop app-misc/screen app-editors/vim
eix
On peut aussi installer eix pour la recherche rapide de paquets et d'autres outils agréables à utiliser :
Code BASH :
emerge -av app-portage/eix
On peut configurer la mise à jour de la base eix au même moment que emerge --sync
Pour cela, on peut créer un script qui appelle les commandes eix-associées après l'exécution de emerge --sync
Créer le dossier /etc/portage/postsync.d s'il n'existe pas
Code BASH :
mkdir /etc/portage/postsync.d
Créer un script :
Code BASH :
nano -w /etc/portage/postsync.d/maj-eix
Voici ce que j'ai développé :
Code BASH :
#!/bin/bash if [[ -e /var/cache/eix/portage.eix ]] then rsync -ca /var/cache/eix/portage.eix /var/cache/eix/previous.eix fi eix-update if [[ -e /var/cache/eix/previous.eix ]] then eix-diff fi
On rend le script exécutable évidemment :
Code BASH :
chmod +x /etc/portage/postsync.d/maj-eix
Le prochain emerge --sync appellera ce script automatiquement pour exécuter les commandes adéquates
Installer un environnement de bureau
Si on veut installer un environnement de bureau, retrouvez la suite dans un second article ici : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-environnement-de-bureau