Installer Gentoo facilement (Systemd)
Table des matières
Gentoo est une distribution GNU/Linux sympathique, conçue pour être optimisée pour le matériel de l'utilisateur. Tous les programmes sont donc compilés à partir du code source.
Gentoo utilise le gestionnaire de paquets Portage.
Ce didacticiel traite les cas d'installation en mode UEFI, partition standard ou LVM, avec le gestionnaire d'initialisation et de service systemd.
Pour installer Gentoo avec son système d'initialisation OpenRC : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-openrc
Dans un premier temps, il est nécessaire de télécharger le CD d'installation. Prendre l'iso disponible ici :
Vérifier que la machine dispose du réseau, surtout d'Internet.
Disposer d'une deuxième machine avec un client SSH est un plus (le copier coller sera plus facile)
Insérer le CD dans la machine
Booter sur le CD.
Sur l'invite de commande boot: valider en appuyant sur Entrée.
Le Live CD charge les modules et démarre.
Une invite demande de sélectionner la langue. Je choisis 18 (fr).
Le chargement est terminé lorsque le prompt livecd ~ # s'affiche.
Si le clavier n'est pas en français :
On vérifie que nous disposons bien d'une IP :
Si besoin, demander une IP à notre serveur DHCP :
Dans le cas d'une interface wi-fi, on pourra utiliser l'outil semi-graphique
On teste la connexion à internet (Ctrl+C pour annuler) :
On configure le démon sshd
Et on décommente PermitRootLogin qu'on positionne à yes
On démarre le service ssh :
Et on initialise le mot de passe root :
On se connecte depuis un autre PC sur notre Gentoo :
Ce sera plus facile pour faire du copier/coller.
Il existe plusieurs manières de partitionner son disque, avec des outils différents.
Moi, je vais utiliser cfdisk, il est plus "facile" à utiliser que fdisk.
Si le disque sélectionné n'est pas le bon, on passera le nom du disque après la commande cfdisk, exemple ici avec un disque nvme :
Partitionner à sa guise, dans ce tutoriel, je vais faire :
Avec cfdisk, la créer les partitions :
Pour la partition EFI, si vous n'en aviez pas, sélectionnez bien le type EFI System (ce qui appose le flag boot et esp).
Ce qui me donne avec la commande fdisk ce résultat au final :
On formate les partitions :
On monte la partition racine dans/mnt/gentoo
Dans le cas UEFI, monter aussi la partition FAT32 dans /boot/EFI :
On créé les points de montage des autres partitions et on monte celles-ci dans leurs dossiers respectifs (exemple avec /home sur /dev/sda3)
Je vais créer mon fichier swap de 2Go et on positionne les bons droits :
On formate le swap :
On active le swap :
Le site de Gentoo propose les liens vers les "stage 3" de chaque architecture. Prendre celle qui convient le mieux.
On récupérera le stage3 depuis le site de Gentoo : https://www.gentoo.org/downloads/
Plusieurs stage3 sont à notre disposition :
- stage3-amd64-systemd : Stage 3 systemd (serveur)
- stage3-amd64-systemd-mergedusr : Stage 3 systemd (serveur) avec le usermerge (/bin est un lien vers /usr/bin, la même avec /sbin et /lib...)
- stage3-amd64-desktop-systemd : Stage 3 systemd (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique
- stage3-amd64-desktop-systemd-mergedusr : Stage 3 systemd (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique avec le usermerge
Dans ce tutoriel, je pars sur stage3-amd64-systemd-mergedusr. Je prends le mergedusr car c'est la même architecture que les Debian, Fedora et autres distributions utilisant systemd, même si cela nous éloigne de la philosophie de Gentoo.
Extraire ensuite l'archive :
On édite le fichier make.conf pour lui ajouter quelques options supplémentaires.
Le fichier /etc/portage/make.conf est le fichier de configuration dans lequel on va définir les variables de notre future architecture (nombre de coeurs, carte vidéo, périphériques d'entrée, langue, choix des variables d'utilisation, etc... )
On peut d'abord vérifier que les variables concernant la compilation sont :
On peut affiner plus l'optimisation de GCC, notamment le -march. plus d'infos ici suivant le matériel : https://wiki.gentoo.org/wiki/Safe_CFLAGS
On sélectionne un miroir proche qu'on ajoute dans le make.conf :
On configure ensuite les dépôts en créant le dossier repos.conf :
Puis on copie le fichier de config du dépôt Gentoo dans le futur système :
Dans un premier temps, on se copie le fichier de résolution de noms DNS dans la future arborescence :
On monte ensuite les dossiers proc et dev dans /mnt/gentoo
On change l’environnement du live CD pour basculer vers l'environnement final.
On chroot le système.
On met à jour des variables d'environnement :
Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, on peut ajouter un repère à notre prompt pour bien distinguer que l'on est en chroot :
On va maintenant télécharger et extraire l'arbre de portage (la dernière version). C'est la liste de tous les logiciels disponible sous Gentoo :
L'opération prend un petit peu de temps.
Ensuite, on va sélectionner son profil.
Lister les profils via :
Quand j'ai mis à jour ce tutoriel, j'avais :
Le profil doit être le bon par rapport à l'archive stage3 récupérée (ici default/linux/amd64/17.1/systemd/merged-usr ).
Si le profile n'est pas bon, sélectionnez le bon grâce à son numéro :
Il est nécessaire d'avoir initialisé un ID pour sa machine (nécessaire pour systemd-networkd entre autres) :
On peut également "améliorer" la compilation en mentionnant les FLAGS que le CPU sait traiter (facultatif).
Bien que la variable s'appelle CPU_FLAGS_X86, elle concerne le 32 bits (x86) et 64 bits (amd64) .
Installer app-portage/cpuid2cpuflags :
Exécuter la commande cpuid2cpuflags, chez moi elle renvoie :
Ajouter la variable dans le make.conf CPU_FLAGS_X86 et les flags utilisables par votre CPU, ce qui fait chez moi :
On pourra affiner l'option -march=native par un autre paramètre
Installer resolve-march-native :
Exécuter la commande resolve-march-native, chez moi elle renvoie :
Ensuite adapter le make.conf suivant votre cas en remplaçant la valeur de l'option -march :
Si plus tard on ne veut pas s'embêter avec les licences et qu'on se fiche d'avoir des logiciels propriétaires (c'est mon cas) on autorise tout dans le fichier package.licence :
Une fois le profil sélectionné et le make.conf personnalisé, on peut faire une mise à jour du world avant de continuer (facultatif) :
Editer le fichier fstab pour renseigner les partitions et leur point de montage :
Exemple :
Si on utilise du LVM :
Si notre gentoo est installée en LVM, on active de manière globale le USE lvm :
Puis on installe le paquet lvm2
On démarre le service lvm et on l'ajoute au boot :
Il est également nécessaire de générer un initramfs. Sans cela, le système ne démarrera pas. (on verra plus bas).
On peut aussi installer linux-firmware, si on a du matériel spécifique (dans tous les cas, ça ne mange pas de pain) :
Installer les sources du noyau :
On peut aussi installer les paquets pciutils et usbutils contenant les outils lspci et lsusb :
On créé le lien symbolique /usr/src/linux. D'abord on liste les kernels :
La réponse au moment de l'édition du tuto :
On sélectionne le noyau :
On se rend dans les sources :
On fait nettoie les sources :
Pour partir sur un noyau minimaliste, on pourra générer une configuration basique :
On règle les options du noyau :
Sauvegarder le fichier .config.
On compile le noyau (mettez comme valeur à "j" le nombre de CPU, retourné par la commande nproc) :
On installe les modules :
Puis on installe le noyau :
On installe dracut :
Puis on génère le initramfs avec :
On peut aussi activer le module de manière permanente (c'est activé de base normalement) en créant un fichier /etc/dracut.conf.d/lvm.conf :
Exemple, si mon noyau s'appelle 4.19.86-gentoo-adrien
Si on ne veut pas s'embêter à compiler le noyau, on peut installer un kernel Gentoo précompilé avec les patchs de Gentoo.
Le initramFS sera généré automatiquement.
Pour cela, on installera simplement le paquet gentoo-kernel-bin :
Et voilà !
On pourra par la suite compiler le noyau avec sa propre configuration comme illustré dans le cas 1 juste au dessus.
A noter que si on veut regénérer le initramfs, on pourra utiliser la commande :
Avec systemd, on a à notre disposition systemd-networkd.
Si on veux utiliser les IP fixe, il faut configurer une unité network :
Insérer la configuration minimale pour une connexion filaire (adaptez le nom de l'interface) :
Et on active au boot le service systemd :
Si on veux utiliser les IP dynamique, il faut configurer une unité network :
Insérer la configuration minimale pour une connexion filaire :
Et on active au boot le service systemd :
N'oublions pas le plus important, le mot de passe root !
N'oublions pas de lancer le service SSH au boot, s'il s'agit d'un serveur :
On ne va pas se promener sur notre nouveau système en root non ?
Pour cela, il faut ajouter un utilisateur au moins :
Voici une brève descriptions des groupes plutôt utiles :
Exemple :
Ne pas oublier d'initialiser le mot de passe via la commande
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Cas BIOS :
Cas UEFI 64bits :
Ensuite, on installe grub2 :
Une fois grub installé, on l'installe sur notre disque dur (cas UEFI) :
Si vous avez cette erreur (récemment rencontrée) :
Remontez en lecture/écriture efivars :
Puis on génère la configuration :
On sort du chroot :
On supprime les fichiers précédemment téléchargés :
On revient à la racine du live CD et on démonte tout ce dont on a plus besoin :
On reboot, on enlève le Live CD et on croise les doigts
Une fois redémarré sur le système de base maintenant booté avec systemd, on va pouvoir paramétrer les locales, le nom d'hôte etc avec les commandes systemd.
Les locales, c'est la langue du système et son encodage.
Par défaut, sans configuration, la commande localectl indique :
Définir en français la locale, le clavier de la console et de l'interface graphique (pour plus tard, ça sera fait) :
Vérifier la bonne prise en compte :
Qui renvoie :
Vu que nous sommes sur Paris en France, configurons ainsi le fuseau horaire :
On vérifie avec timedatectl la bonne prise en compte :
Qui renvoie chez moi pour ce tuto :
Configurer le nom d'hôte de la machine. Par défaut le nom est Gentoo, pour le personnaliser on utilisera la commande hostnamectl :
On vérifie avec localectl la bonne prise en compte :
Qui renvoie chez moi pour ce tuto :
On peut aussi configurer à notre guise le fichier hosts :
Exemple :
Par défaut, systemd-journald est déjà installé et activé, nous n'avons rien à faire.
Il est inutile d'installer rsyslog et logrotate.
Par défaut, systemd fournit les timers pour planifier des tâches.
Cependant, on pourra installer cron :
On démarre le service au boot :
Systemd fournit la synchronisation NTP nativement avec systemd-timesyncd mais qui n'est pas activé.
On va donc le paramétrer au lieu d'utiliser un outil annexe comme chrony pour synchroniser l'horloge automatiquement via le réseau :
On vérifie que le service est fonctionnel :
Qui renvoie :
Installons quelques outils pratiques autour de portage :
Quelques outils d'autocomplétion bash :
Quelques outils pratiques :
Si on a installé eix, on peut configurer la mise à jour de la base au même moment que emerge --sync
Pour cela, on peut créer un script qui appelle les commandes eix-associées après l'exécution de emerge --sync :
On rend le script exécutable évidemment :
eselect-repository permet d'ajouter des "overlays" c'est à dire des dépôts complémentaires. Je le trouve plus utile sur un PC que sur un serveur.
Installer eselect-repository :
Lister les overlays :
Activer un overlay :
Désactiver un overlay :
Ajouter un overlay non listé (non officiel) :
Exemple avec mon overlay :
Et voila, c'est terminé
Si on veut installer un environnement de bureau, retrouvez la suite dans un second article ici : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-environnement-de-bureau
- Introduction
- Avant installation
- Partitionnement
- Installer les fichiers d'installation de Gentoo
- Configuration essentielle avant le chroot
- Installer le système de base
- Installer le chargeur d'amorçage
- Finalisation de l'installation du système
- Configuration des services systemd de base
- Derniers réglages
- Installer un environnement de bureau
Introduction
Gentoo est une distribution GNU/Linux sympathique, conçue pour être optimisée pour le matériel de l'utilisateur. Tous les programmes sont donc compilés à partir du code source.
Gentoo utilise le gestionnaire de paquets Portage.
Ce didacticiel traite les cas d'installation en mode UEFI, partition standard ou LVM, avec le gestionnaire d'initialisation et de service systemd.
Pour installer Gentoo avec son système d'initialisation OpenRC : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-openrc
Avant installation
Obtenir le média d'installation
Dans un premier temps, il est nécessaire de télécharger le CD d'installation. Prendre l'iso disponible ici :
- Gentoo 64bits : http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/autobuilds/ ou chez Esslingen http://ftp-stud.hs-esslingen.de/pub/Mirrors/gentoo/releases/amd64/autobuilds/
- Gentoo toutes architectures : Se rendre directement sur la page officielle de Gentoo et choisir la bonne ISO https://www.gentoo.org/downloads/
Prérequis
Vérifier que la machine dispose du réseau, surtout d'Internet.
Disposer d'une deuxième machine avec un client SSH est un plus (le copier coller sera plus facile)
Préparer l'installation
Insérer le CD dans la machine
Booter sur le CD.
Sur l'invite de commande boot: valider en appuyant sur Entrée.
Le Live CD charge les modules et démarre.
Une invite demande de sélectionner la langue. Je choisis 18 (fr).
Le chargement est terminé lorsque le prompt livecd ~ # s'affiche.
Si le clavier n'est pas en français :
Code BASH :
loadkeys fr
On vérifie que nous disposons bien d'une IP :
Code BASH :
ip a
Si besoin, demander une IP à notre serveur DHCP :
Code BASH :
dhcpcd
Dans le cas d'une interface wi-fi, on pourra utiliser l'outil semi-graphique
Code BASH :
net-setup
On teste la connexion à internet (Ctrl+C pour annuler) :
Code BASH :
ping -c2 linuxtricks.fr
Configurer l'accès distant ssh
Sur la machine locale
On configure le démon sshd
Code BASH :
vi /etc/ssh/sshd_config
Et on décommente PermitRootLogin qu'on positionne à yes
On démarre le service ssh :
Code BASH :
/etc/init.d/sshd start
Et on initialise le mot de passe root :
Code BASH :
passwd
Sur la machine distante
On se connecte depuis un autre PC sur notre Gentoo :
Code BASH :
ssh root@Ip_machine
Ce sera plus facile pour faire du copier/coller.
Partitionnement
Il existe plusieurs manières de partitionner son disque, avec des outils différents.
Moi, je vais utiliser cfdisk, il est plus "facile" à utiliser que fdisk.
Code BASH :
cfdisk
Si le disque sélectionné n'est pas le bon, on passera le nom du disque après la commande cfdisk, exemple ici avec un disque nvme :
Code BASH :
cfdisk /dev/nvme0n1
Partitionner à sa guise, dans ce tutoriel, je vais faire :
- une partition EFI de 100Mo
- une partition racine de 70Go
- une partition /home du reste
- un fichier de 2Go pour le swap : /swap
Avec cfdisk, la créer les partitions :
Code BASH :
Disk: /dev/sda Size: 238.47 GiB, 256060514304 bytes, 500118192 sectors Label: gpt, identifier: 39E9351F-D279-E74C-B075-EB2017B341BE Device Start End Sectors Size Type >> /dev/sda1 2048 206847 204800 100M EFI System /dev/sda2 206848 147007487 146800640 70G Linux filesystem /dev/sda3 147007488 500117503 353110016 168.4G Linux filesystem [ Delete ] [ Resize ] [ Quit ] [ Type ] [ Help ] [ Write ] [ Dump ]
Pour la partition EFI, si vous n'en aviez pas, sélectionnez bien le type EFI System (ce qui appose le flag boot et esp).
Ce qui me donne avec la commande fdisk ce résultat au final :
Code BASH :
fdisk -l
Code :
Disk /dev/sda: 238.47 GiB, 256060514304 bytes, 500118192 sectors
Disk model: OCZ-VERTEX4
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: gpt
Disk identifier: 39E9351F-D279-E74C-B075-EB2017B341BE
Device Start End Sectors Size Type
/dev/sda1 2048 206847 204800 100M EFI System
/dev/sda2 206848 147007487 146800640 70G Linux filesystem
/dev/sda3 147007488 500117503 353110016 168.4G Linux filesystem
On formate les partitions :
Code BASH :
mkfs.fat -F32 /dev/sda1 mkfs.ext4 /dev/sda2 mkfs.ext4 /dev/sda3
On monte la partition racine dans/mnt/gentoo
Code BASH :
mount /dev/sda2 /mnt/gentoo
Dans le cas UEFI, monter aussi la partition FAT32 dans /boot/EFI :
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/boot/EFI mount /dev/sda1 /mnt/gentoo/boot/EFI
On créé les points de montage des autres partitions et on monte celles-ci dans leurs dossiers respectifs (exemple avec /home sur /dev/sda3)
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/home mount /dev/sda3 /mnt/gentoo/home
Je vais créer mon fichier swap de 2Go et on positionne les bons droits :
Code BASH :
dd if=/dev/zero of=/mnt/gentoo/swap bs=1G count=2 chmod 600 /mnt/gentoo/swap
On formate le swap :
Code BASH :
mkswap /mnt/gentoo/swap
On active le swap :
Code BASH :
swapon /mnt/gentoo/swap
Installer les fichiers d'installation de Gentoo
Stage 3 : Le système
Le site de Gentoo propose les liens vers les "stage 3" de chaque architecture. Prendre celle qui convient le mieux.
Code BASH :
cd /mnt/gentoo
On récupérera le stage3 depuis le site de Gentoo : https://www.gentoo.org/downloads/
Plusieurs stage3 sont à notre disposition :
- stage3-amd64-systemd : Stage 3 systemd (serveur)
- stage3-amd64-systemd-mergedusr : Stage 3 systemd (serveur) avec le usermerge (/bin est un lien vers /usr/bin, la même avec /sbin et /lib...)
- stage3-amd64-desktop-systemd : Stage 3 systemd (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique
- stage3-amd64-desktop-systemd-mergedusr : Stage 3 systemd (desktop) qui contient déjà des éléments si on veut installer Gentoo avec un interface graphique avec le usermerge
Dans ce tutoriel, je pars sur stage3-amd64-systemd-mergedusr. Je prends le mergedusr car c'est la même architecture que les Debian, Fedora et autres distributions utilisant systemd, même si cela nous éloigne de la philosophie de Gentoo.
Extraire ensuite l'archive :
Code BASH :
tar xJvpf stage3-*.tar.xz
Configuration essentielle avant le chroot
Configuration du fichier make.conf
On édite le fichier make.conf pour lui ajouter quelques options supplémentaires.
Le fichier /etc/portage/make.conf est le fichier de configuration dans lequel on va définir les variables de notre future architecture (nombre de coeurs, carte vidéo, périphériques d'entrée, langue, choix des variables d'utilisation, etc... )
Code BASH :
nano -w /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf
On peut d'abord vérifier que les variables concernant la compilation sont :
Code BASH :
COMMON_FLAGS="-march=native -O2 -pipe" CFLAGS="${COMMON_FLAGS}" CXXFLAGS="${COMMON_FLAGS}"
On peut affiner plus l'optimisation de GCC, notamment le -march. plus d'infos ici suivant le matériel : https://wiki.gentoo.org/wiki/Safe_CFLAGS
Code BASH :
USE="" MAKEOPTS="-j12" # 12 car 12CPU LINGUAS="fr" #Langue (anciennement) L10N="fr" #Langue VIDEO_CARDS="fbdev vesa intel i915 nvidia nouveau radeon amdgpu radeonsi virtualbox vmware qxl" #Cartes graphiques, choisir les cartes adéquats. Garder fbdev (framebuffer) et vesa (générique) INPUT_DEVICES="libinput synaptics keyboard mouse joystick wacom" # Périphériques d'entrées utilisés (clavier souris + si affinités) EMERGE_DEFAULT_OPTS="${EMERGE_DEFAULT_OPTS} --quiet-build=y" # Pour ne pas avoir la compilation verbeuse PORTAGE_SCHEDULING_POLICY="idle" # Permet de pouvoir compiler sereinement lorsque gentoo est en prod
Sélection des miroirs
On sélectionne un miroir proche qu'on ajoute dans le make.conf :
Code BASH :
mirrorselect -i -o >> /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf
On configure ensuite les dépôts en créant le dossier repos.conf :
Code BASH :
mkdir -p /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf
Puis on copie le fichier de config du dépôt Gentoo dans le futur système :
Code BASH :
cp /mnt/gentoo/usr/share/portage/config/repos.conf /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf/gentoo.conf
Installer le système de base
Copie des informations DNS
Dans un premier temps, on se copie le fichier de résolution de noms DNS dans la future arborescence :
Code BASH :
cp -L /etc/resolv.conf /mnt/gentoo/etc/
Montage et chroot
On monte ensuite les dossiers proc et dev dans /mnt/gentoo
Code BASH :
mount -t proc /proc /mnt/gentoo/proc mount --rbind /dev /mnt/gentoo/dev mount --rbind /sys /mnt/gentoo/sys
On change l’environnement du live CD pour basculer vers l'environnement final.
On chroot le système.
Code BASH :
chroot /mnt/gentoo /bin/bash
On met à jour des variables d'environnement :
Code BASH :
env-update && source /etc/profile
Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, on peut ajouter un repère à notre prompt pour bien distinguer que l'on est en chroot :
Code BASH :
export PS1="[chroot] $PS1"
Portage
On va maintenant télécharger et extraire l'arbre de portage (la dernière version). C'est la liste de tous les logiciels disponible sous Gentoo :
Code BASH :
emerge-webrsync
L'opération prend un petit peu de temps.
Configurer le profile
Ensuite, on va sélectionner son profil.
Lister les profils via :
Code BASH :
eselect profile list
Quand j'ai mis à jour ce tutoriel, j'avais :
Code TEXT :
Available profile symlink targets: [1] default/linux/amd64/17.1 (stable) [2] default/linux/amd64/17.1/selinux (stable) [3] default/linux/amd64/17.1/hardened (stable) [4] default/linux/amd64/17.1/hardened/selinux (stable) [5] default/linux/amd64/17.1/desktop (stable) [6] default/linux/amd64/17.1/desktop/gnome (stable) [7] default/linux/amd64/17.1/desktop/gnome/systemd (stable) [8] default/linux/amd64/17.1/desktop/gnome/systemd/merged-usr (stable) [9] default/linux/amd64/17.1/desktop/plasma (stable) [10] default/linux/amd64/17.1/desktop/plasma/systemd (stable) [11] default/linux/amd64/17.1/desktop/plasma/systemd/merged-usr (stable) [12] default/linux/amd64/17.1/desktop/systemd (stable) [13] default/linux/amd64/17.1/desktop/systemd/merged-usr (stable) [14] default/linux/amd64/17.1/developer (exp) [15] default/linux/amd64/17.1/no-multilib (stable) [16] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/hardened (stable) [17] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/hardened/selinux (stable) [18] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/systemd (dev) [19] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/systemd/merged-usr (dev) [20] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/systemd/selinux (exp) [21] default/linux/amd64/17.1/no-multilib/systemd/selinux/merged-usr (exp) [22] default/linux/amd64/17.1/systemd (stable) [23] default/linux/amd64/17.1/systemd/merged-usr (stable) * [24] default/linux/amd64/17.1/systemd/selinux (exp) [25] default/linux/amd64/17.1/systemd/selinux/merged-usr (exp) [26] default/linux/amd64/17.1/clang (exp) [27] default/linux/amd64/17.1/systemd/clang (exp) [28] default/linux/amd64/17.1/systemd/clang/merged-usr (exp) [29] default/linux/amd64/17.0/x32 (dev) [30] default/linux/amd64/17.0/x32/systemd (exp) [31] default/linux/amd64/17.0/x32/systemd/merged-usr (exp) [32] default/linux/amd64/17.0/musl (dev) [33] default/linux/amd64/17.0/musl/clang (exp) [34] default/linux/amd64/17.0/musl/hardened (exp) [35] default/linux/amd64/17.0/musl/hardened/selinux (exp)
Le profil doit être le bon par rapport à l'archive stage3 récupérée (ici default/linux/amd64/17.1/systemd/merged-usr ).
Si le profile n'est pas bon, sélectionnez le bon grâce à son numéro :
Code BASH :
eselect profile set 23
Créer le machine-id
Il est nécessaire d'avoir initialisé un ID pour sa machine (nécessaire pour systemd-networkd entre autres) :
Code BASH :
systemd-machine-id-setup
Optimisation de la compilation
On peut également "améliorer" la compilation en mentionnant les FLAGS que le CPU sait traiter (facultatif).
Bien que la variable s'appelle CPU_FLAGS_X86, elle concerne le 32 bits (x86) et 64 bits (amd64) .
Installer app-portage/cpuid2cpuflags :
Code BASH :
emerge -av app-portage/cpuid2cpuflags
Exécuter la commande cpuid2cpuflags, chez moi elle renvoie :
Code :
CPU_FLAGS_X86: aes avx avx2 f16c fma3 mmx mmxext pclmul popcnt rdrand sha sse sse2 sse3 sse4_1 sse4_2 sse4a ssse3
Ajouter la variable dans le make.conf CPU_FLAGS_X86 et les flags utilisables par votre CPU, ce qui fait chez moi :
Code :
CPU_FLAGS_X86="aes avx avx2 f16c fma3 mmx mmxext pclmul popcnt rdrand sha sse sse2 sse3 sse4_1 sse4_2 sse4a ssse3"
On pourra affiner l'option -march=native par un autre paramètre
Installer resolve-march-native :
Code BASH :
emerge -av app-misc/resolve-march-native
Exécuter la commande resolve-march-native, chez moi elle renvoie :
Code :
-march=znver1 --param=l1-cache-line-size=64 --param=l1-cache-size=32 --param=l2-cache-size=512
Ensuite adapter le make.conf suivant votre cas en remplaçant la valeur de l'option -march :
Code TEXT :
COMMON_FLAGS="-march=znver1 -O2 -pipe"
Problème des logiciels non-libres
Si plus tard on ne veut pas s'embêter avec les licences et qu'on se fiche d'avoir des logiciels propriétaires (c'est mon cas) on autorise tout dans le fichier package.licence :
Code BASH :
mkdir /etc/portage/package.license echo "*/* *" >> /etc/portage/package.license/custom
Mise à jour du world
Une fois le profil sélectionné et le make.conf personnalisé, on peut faire une mise à jour du world avant de continuer (facultatif) :
Code BASH :
emerge -avuDN @world
Fichier fstab
Editer le fichier fstab pour renseigner les partitions et leur point de montage :
Code BASH :
nano -w /etc/fstab
Exemple :
Code BASH :
/dev/sda2 / ext4 defaults,noatime 0 1 /dev/sda3 /home ext4 defaults,noatime 0 2 /swap none swap sw 0 0 /dev/sda1 /boot/EFI vfat defaults 0 0
Configurer le kernel
Facultatif si LVM
Si on utilise du LVM :
Si notre gentoo est installée en LVM, on active de manière globale le USE lvm :
Code BASH :
euse -E lvm
Puis on installe le paquet lvm2
Code BASH :
emerge lvm2
On démarre le service lvm et on l'ajoute au boot :
Code BASH :
systemctl enable lvm2-monitor.service
Il est également nécessaire de générer un initramfs. Sans cela, le système ne démarrera pas. (on verra plus bas).
Prérequis linux-firmware
On peut aussi installer linux-firmware, si on a du matériel spécifique (dans tous les cas, ça ne mange pas de pain) :
Code BASH :
emerge -a linux-firmware
Cas 1 Installer les sources et compiler
Installer les sources du noyau :
Code BASH :
emerge -a gentoo-sources
On peut aussi installer les paquets pciutils et usbutils contenant les outils lspci et lsusb :
Code BASH :
emerge -a pciutils usbutils
On créé le lien symbolique /usr/src/linux. D'abord on liste les kernels :
Code BASH :
eselect kernel list
La réponse au moment de l'édition du tuto :
Code BASH :
Available kernel symlink targets: [1] linux-5.10.76-gentoo-r1
On sélectionne le noyau :
Code BASH :
eselect kernel set 1
On se rend dans les sources :
Code BASH :
cd /usr/src/linux
On fait nettoie les sources :
Code BASH :
make mrproper
Pour partir sur un noyau minimaliste, on pourra générer une configuration basique :
Code BASH :
make defconfig
On règle les options du noyau :
Code BASH :
make menuconfig
Sauvegarder le fichier .config.
On compile le noyau (mettez comme valeur à "j" le nombre de CPU, retourné par la commande nproc) :
Code BASH :
make -j12
On installe les modules :
Code BASH :
make modules_install
Puis on installe le noyau :
Code BASH :
make install
On installe dracut :
Code BASH :
emerge -a dracut
Puis on génère le initramfs avec :
Code BASH :
dracut -a lvm --kver $version
On peut aussi activer le module de manière permanente (c'est activé de base normalement) en créant un fichier /etc/dracut.conf.d/lvm.conf :
Code BASH :
add_dracutmodules+="lvm"
Exemple, si mon noyau s'appelle 4.19.86-gentoo-adrien
Code BASH :
dracut -a lvm --kver 4.19.86-gentoo-adrien
Cas 2 Installer un noyau binaire
Si on ne veut pas s'embêter à compiler le noyau, on peut installer un kernel Gentoo précompilé avec les patchs de Gentoo.
Le initramFS sera généré automatiquement.
Pour cela, on installera simplement le paquet gentoo-kernel-bin :
Code BASH :
emerge -av sys-kernel/gentoo-kernel-bin
Et voilà !
On pourra par la suite compiler le noyau avec sa propre configuration comme illustré dans le cas 1 juste au dessus.
A noter que si on veut regénérer le initramfs, on pourra utiliser la commande :
Code BASH :
emerge --config sys-kernel/gentoo-kernel-bin
Configuration du réseau
Avec systemd, on a à notre disposition systemd-networkd.
IP Fixe
Si on veux utiliser les IP fixe, il faut configurer une unité network :
Code BASH :
nano -w /etc/systemd/network/50-static.network
Insérer la configuration minimale pour une connexion filaire (adaptez le nom de l'interface) :
Code :
[Match]
Name=enp4s0
[Network]
Address=192.168.21.203/24
Gateway=192.168.21.254
DNS=192.168.21.251
Et on active au boot le service systemd :
Code BASH :
systemctl enable systemd-networkd.service
IP Dynamique
Si on veux utiliser les IP dynamique, il faut configurer une unité network :
Code BASH :
nano -w /etc/systemd/network/50-dhcp.network
Insérer la configuration minimale pour une connexion filaire :
Code :
[Match]
Name=en*
[Network]
DHCP=yes
Et on active au boot le service systemd :
Code BASH :
systemctl enable systemd-networkd.service
Définir un mot de passe root
N'oublions pas le plus important, le mot de passe root !
Code BASH :
passwd
Configuration finale
Service SSH
N'oublions pas de lancer le service SSH au boot, s'il s'agit d'un serveur :
Code BASH :
systemctl enable sshd.service
Ajout d'utilisateurs
On ne va pas se promener sur notre nouveau système en root non ?
Pour cela, il faut ajouter un utilisateur au moins :
Code BASH :
useradd -m -G users,groupe1,group2,group3 -s /bin/bash nom_user
Voici une brève descriptions des groupes plutôt utiles :
- audio : accès autorisé aux périphériques audio
- cdrom : accès direct autorisé aux lecteurs optiques
- portage : permet d'utiliser emerge --pretend
- plugdev : permet de monter de périphériques à chaud et de les utiliser, par exemple des appareils photos : numériques ou des clés USB
- video : accès autorisé au matériel de capture vidéo et à l'accélération matérielle
- wheel : commande su utilisable
Exemple :
Code BASH :
useradd -m -G users,wheel,audio,cdrom,video,portage -s /bin/bash adrien
Ne pas oublier d'initialiser le mot de passe via la commande
Code BASH :
passwd nom_user
Installer le chargeur d'amorçage
Définir la variable GRUB_PLATFORMS dans le fichier make.conf :
Code BASH :
nano -w /etc/portage/make.conf
Cas BIOS :
Code TEXT :
GRUB_PLATFORMS="pc"
Cas UEFI 64bits :
Code TEXT :
GRUB_PLATFORMS="pc efi-64"
Ensuite, on installe grub2 :
Code BASH :
emerge -a grub
Une fois grub installé, on l'installe sur notre disque dur (cas UEFI) :
Code BASH :
grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=/boot/EFI
Si vous avez cette erreur (récemment rencontrée) :
Code TEXT :
Could not delete variable: Read-only file system
Remontez en lecture/écriture efivars :
Code BASH :
mount -o remount,rw /sys/firmware/efi/efivars
Puis on génère la configuration :
Code BASH :
grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
Finalisation de l'installation du système
Préparation au redémarrage
On sort du chroot :
Code BASH :
exit
On supprime les fichiers précédemment téléchargés :
Code BASH :
rm -f /mnt/gentoo/*.tar.xz
On revient à la racine du live CD et on démonte tout ce dont on a plus besoin :
Code BASH :
cd / umount -R /mnt/gentoo
On reboot, on enlève le Live CD et on croise les doigts
Configuration des services systemd de base
Une fois redémarré sur le système de base maintenant booté avec systemd, on va pouvoir paramétrer les locales, le nom d'hôte etc avec les commandes systemd.
Locales
Les locales, c'est la langue du système et son encodage.
Par défaut, sans configuration, la commande localectl indique :
Code TEXT :
System Locale: LANG=C.UTF8 VC Keymap: (unset) X11 Layout: (unset)
Définir en français la locale, le clavier de la console et de l'interface graphique (pour plus tard, ça sera fait) :
Code BASH :
localectl set-locale fr_FR.UTF-8
localectl set-keymap fr
localectl set-x11-keymap fr
Vérifier la bonne prise en compte :
Code BASH :
localectl
Qui renvoie :
Code TEXT :
System Locale: LANG=fr_FR.UTF-8 VC Keymap: fr X11 Layout: fr
Configurer le fuseau horaire
Vu que nous sommes sur Paris en France, configurons ainsi le fuseau horaire :
Code BASH :
timedatectl set-timezone Europe/Paris
On vérifie avec timedatectl la bonne prise en compte :
Code BASH :
timedatectl
Qui renvoie chez moi pour ce tuto :
Code TEXT :
Local time: jeu. 2023-07-06 19:07:07 CEST Universal time: jeu. 2023-07-06 17:07:07 UTC RTC time: jeu. 2023-07-06 17:07:07 Time zone: Europe/Paris (CEST, +0200) System clock synchronized: no NTP service: inactive RTC in local TZ: no
Définir le nom d'hôte
Configurer le nom d'hôte de la machine. Par défaut le nom est Gentoo, pour le personnaliser on utilisera la commande hostnamectl :
Code BASH :
hostnamectl set-hostname gentoolinuxtricks
On vérifie avec localectl la bonne prise en compte :
Code BASH :
hostnamectl
Qui renvoie chez moi pour ce tuto :
Code TEXT :
Static hostname: gentoolinuxtricks Icon name: computer-laptop Chassis: laptop Machine ID: b3802f9056374b6c9ea4c96e0ca2c875 Boot ID: 9bda11bfcecb4707bc30db2601655f41 Operating System: Gentoo Linux Kernel: Linux 6.1.31-gentoo-dist Architecture: x86-64 Hardware Vendor: ASUSTeK COMPUTER INC. Hardware Model: N76VZ Firmware Version: N76VZ.202 Firmware Date: Fri 2012-03-16
On peut aussi configurer à notre guise le fichier hosts :
Code BASH :
nano -w /etc/hosts
Exemple :
Code TEXT :
127.0.0.1 gentoolinuxtricks.domaine.lan gentoolinuxtricks localhost
Derniers réglages
Logs et Journalisation
Par défaut, systemd-journald est déjà installé et activé, nous n'avons rien à faire.
Il est inutile d'installer rsyslog et logrotate.
Planificateur de tâches
Par défaut, systemd fournit les timers pour planifier des tâches.
Cependant, on pourra installer cron :
Code BASH :
emerge -a sys-process/cronie
On démarre le service au boot :
Code BASH :
systemctl enable --now cronie.service
Service NTP
Systemd fournit la synchronisation NTP nativement avec systemd-timesyncd mais qui n'est pas activé.
On va donc le paramétrer au lieu d'utiliser un outil annexe comme chrony pour synchroniser l'horloge automatiquement via le réseau :
Code BASH :
timedatectl set-ntp true
On vérifie que le service est fonctionnel :
Code BASH :
timedatectl timesync-status
Qui renvoie :
Code TEXT :
Server: 129.151.225.244 (0.gentoo.pool.ntp.org) Poll interval: 32s (min: 32s; max 34min 8s) Leap: normal Version: 4 Stratum: 2 Reference: 91EECB0E Precision: 1us (-24) Root distance: 33.882ms (max: 5s) Offset: +1.323512s Delay: 28.430ms Jitter: 0 Packet count: 1 Frequency: +0,000ppm
Quelques outils
Outils divers
Installons quelques outils pratiques autour de portage :
Code BASH :
emerge -av app-portage/gentoolkit app-portage/portage-utils app-portage/eix
Quelques outils d'autocomplétion bash :
Code BASH :
emerge -av app-shells/bash-completion app-shells/gentoo-bashcomp
Quelques outils pratiques :
Code BASH :
emerge -av sys-process/nmon sys-process/htop app-misc/screen app-editors/vim
Si on a installé eix, on peut configurer la mise à jour de la base au même moment que emerge --sync
Pour cela, on peut créer un script qui appelle les commandes eix-associées après l'exécution de emerge --sync :
Code BASH :
mkdir /etc/portage/postsync.d
Code BASH :
nano -w /etc/portage/postsync.d/maj-eix
Code BASH :
#!/bin/bash if [[ -e /var/cache/eix/portage.eix ]] then rsync -ca /var/cache/eix/portage.eix /var/cache/eix/previous.eix fi eix-update if [[ -e /var/cache/eix/previous.eix ]] then eix-diff fi
On rend le script exécutable évidemment :
Code BASH :
chmod +x /etc/portage/postsync.d/maj-eix
eselect-repository
eselect-repository permet d'ajouter des "overlays" c'est à dire des dépôts complémentaires. Je le trouve plus utile sur un PC que sur un serveur.
Installer eselect-repository :
Code BASH :
emerge -a eselect-repository
Lister les overlays :
Code BASH :
eselect repository list
Activer un overlay :
Code BASH :
eselect repository enable nom
Désactiver un overlay :
Code BASH :
eselect repository disable nom
Ajouter un overlay non listé (non officiel) :
Code BASH :
eselect repository add nom synctype syncurl
Exemple avec mon overlay :
Code BASH :
eselect repository add adrien-overlay git https://github.com/aaaaadrien/adrien-overlay.git
Et voila, c'est terminé
Installer un environnement de bureau
Si on veut installer un environnement de bureau, retrouvez la suite dans un second article ici : https://www.linuxtricks.fr/wiki/installer-gentoo-facilement-environnement-de-bureau